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FAUT-IL ÊTRE UNE MÈRE JUIVE ?

© Noa Yekutieli, Back to a place we’ve never been before, 2017, Manual paper-cutting, collage, 170 x 230 cm

A-T-ON LE CHOIX ?

Tout le monde a une mère, mais pas forcément une mère juive, même s’il ne faut pas forcément être juif pour accéder à ce titre puisque « juif » devient un adjectif lorsqu’il est accolé à mère. Et souvent les deux mots côte à côte enclenchent des rires. Est-ce grâce à la pièce Comment devenir une mère juive en dix leçons ou au personnage joué par Marthe Villalonga dans Un éléphant, ça trompe énormément ? Ces références datent. Or avant de déterminer si la mère juive existe toujours, il faudrait déjà la définir : aimante, envahissante, oppressante, angoissée, angoissante, omniprésente, déterminée, possessive, exigeante, insupportable et généreuse. Si elle est archétypale, la vraie question est de savoir si elle est un idéal à atteindre ou un exemple à fuir. En observant différentes mères de Sigmund Freud, Marcel Proust, Romain Gary, Albert Cohen et les Marx Brothers, peut-être pourra-t-on décider alors qu’en penser ? Faut-il être une mère juive ?

RÈGLE N° 1
NE PAS AVOIR D’AUTRE VIE QUE CELLE DE SON FILS

«Ma mère n’avait pas de moi, mais un fils», dit Albert Cohen.

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