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L’expérience des toits verts en Israël

LEON BLAUSTEIN, THE KADAS GREEN ROOF ECOLOGY CENTER

Les toits verts sont apparus en tant qu’agents de réduction des perturbations humaines en environnement urbains. Les toits verts, des toits qui supportent un substrat favorable à la culture des plantes, une flore et une faune, peuvent être extensifs. Cela signifie qu’ils ont de préférence un substrat relativement superficiel (jusqu’à 15 cm de profondeur), ne sont pas irrigués et sont pérennes; ou ils peuvent être intensifs, c’est-à-dire avec un substrat plus profond, bénéficiant d’une irrigation et demandent un travail d’entretien soutenu. Au cours des dernières décennies, les toits verts se sont répandus dans les pays occidentaux tempérés et ont prouvé tous les bénéfices environnementaux qu’ils pouvaient apporter, notamment :
-ils retiennent les eaux d’averses et réduisent ainsi les risques d’inondations en zones urbaines,
-ils procurent une bonne isolation et permettent ainsi de réduire la consommation et les coûts d’énergie pour réchauffer ou rafraîchir les bâtiments,
-ils réduisent les îlots de chaleur urbains notamment parce qu’ils retiennent moins la chaleur que des toits classiques,
-ils augmentent la durabilité de l’imperméabilité des toits en les protégeant des radiations UV,
-ils ont une valeur esthétique pour les habitants des zones urbaines,
-ils peuvent devenir des espaces agricoles et permettre ainsi la réduction des coûts énergétiques et économiques liés à l’approvisionnement alimentaire des villes,
-ils fournissent à la faune et à la flore un habitat dans des espaces urbains qui ont été vidés de toute biodiversité.

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