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  • Shani Kiniso

Pour un cinéma intangible : un appel aux cinéastes israéliens

Shani Kiniso est un critique de cinéma israélien qui contribue à la revue israélienne Off Screen. Lors de l’attaque du 7 octobre, il se trouvait chez lui, au kibboutz Be’eri. Son partenaire, sa famille et lui ont survécu au massacre. Des dizaines de ses amis ont été enlevés et il connaît personnellement chacune des personnes kidnappées et assassinées, ainsi que de nombreux autres habitants de toute la région. L’essai que nous vous proposons ici en français en exclusivité, “un appel désespéré” selon son auteur, a été publié en hébreu quelques mois après l’attaque et a suscité de nombreuses réactions en Israël.

 

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  • Arthur Essebag

Arthur: “Montrer le 7 octobre à travers le regard des artistes”

Arthur Essebag est connu comme animateur et comme humoriste, mais peu de gens savent qu’il est aussi collectionneur d’art. Après le 7 octobre et choqué par l’appel au boycott des artistes israéliens dans une tribune signée par des milliers d’artistes du monde entier, il entreprend, avec son épouse Mareva Galanter, de réunir une collection d’œuvres israéliennes créées après le 7 octobre. Cette collection est l’objet d’une première exposition au Musée des beaux-arts de Tel Aviv et d’une deuxième exposition plus vaste à venir en fin d’année.

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  • Yury Kharchenko

Yury Kharchenko: “Toute cette souffrance affecte profondément ma peinture”

Yury Kharchenko est né à Moscou en 1986. Ses parents, des Juifs russes, tous deux scientifiques et athées remarquent très tôt un talent artistique manifeste et l’inscrivent en école d’art. À la fin des années quatre-vingt-dix, la famille émigre en Allemagne où Yury poursuit sa formation artistique avec des professeurs privés puis à la Kunstakademie Düsseldorf. Tenoua l’a rencontré pour un entretien en deux parties. Début juin, nous vous en présentions le premier volet, “L’Allemagne n’a jamais été libérée de l’antisémitisme” où Yury évoquait son expérience juive en Allemagne, de la marchandisation de la mémoire de la Shoah et du “Jew-washing”. Dans cette deuxième partie parue dans le livre de Tenoua, Oct. 7, À l’ombre de l’art, Yury Kharchenko revient sur l’impact dévastateur et significatif qu’ont eu les massacres du 7 octobre et la guerre entre Israël et le Hamas sur sa perception du monde et sa création artistique.

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  • Victoria Géraut-Velmont

Le dibbouk, muse des artistes juifs, prend possession du MAHJ 

C’est à la figure du dibbouk (une âme errante qui prend possession d’un vivant) que le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (mahjJ) consacre sa nouvelle exposition temporaire. À travers une centaine d’œuvres, allant de la photographie au cinéma, en passant par l’œuvre de grands artistes peintres juifs, la figure du dibbouk dévoile ses différentes facettes aux visiteurs. Une façon de rendre enfin tangible cette figure mystérieuse qui hante la culture et la mystique juive. Une exposition à découvrir jusqu’au 26 janvier 2025.

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