Le Lab Hommage à Robert Parienti

Robert Parienti (à gauche) en compagnie de son épouse, Claudine, et de Francis Lentschner, président de Tenou’a, en novembre 2016.
Photo: © Erez Lichtfeld

Les obsèques de Robert Parienti, fondateur du Conseil Pasteur-Weizmann, Commandeur de la Légion d’Honneur, se sont déroulées le 22 août, en présence de sa famille, de nombreux amis et des personnalités parmi lesquelles Pierre-Francois Veil, Président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et David Weizmann, Directeur général de Weizmann France qui ont tous les deux rendu hommage à l’action de Robert Parienti.

C’est en 1971 qu’André Lwoff décida de créer le « Comité International pour l’Universalité de l’UNESCO », en réaction à l’exclusion d’Israël par l’UNESCO. Ce comité, constitué dès l’origine avec Raymond Aron et Robert Parienti (alors Délégué Général de l’Institut Weizmann à Paris), recueillit rapidement l’adhésion de personnalités françaises et étrangères de premier plan du monde scientifique, artistique et culturel.

Pour tenter d’élargir l’influence de ce groupe, Robert Parienti demanda à être reçu par le Ministre de la Santé, Madame Simone Veil qui, le 9 décembre 1974, émit l’idée d’un jumelage entre l’Institut Pasteur et l’Institut Weizmann des Sciences, et assura Robert Parienti de son soutien actif pour le cas où cette idée serait retenue à Pasteur et à Weizmann.

L’idée fut acceptée en Israël et, malgré l’état des relations diplomatiques entre la France et Israël à cette époque, Simone Veil accepta de devenir Président d’Honneur du Conseil Pasteur-Weizmann. 

Robert Parienti consacra sa vie à animer le Conseil Pasteur-Weizmann et à lever des fonds pour la recherche scientifique conjointe entre la France et Israël, mettant son énergie et sa créativité à organiser des évènements plus somptueux les uns que les autres. Ceux qui y ont assisté, ne pourront oublier un Boléro de Ravel sur le court central de Roland-Garros, ou les galas dans lesquels se produisaient Franck Sinatra, Samy Davis ou encore Lisa Minelli. Mais surtout, ils n’oublieront pas le travail réalisé par Robert Parienti au profit de la recherche et de l’amitié entre la France et Israël.