
Le Lab 8 femmes pour le 8 mars
7 min. de lecture
Odélia Kamoun est dessinatrice et auteure de bande dessinée. Depuis 2017, elle publie dans chaque numéro de Tenou’a un épisode des aventures de l’âne et de la maîtresse d’école.
Elle est aussi très sympathique.
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Retrouvez les aventures de la maîtresse d’école et de l’âne biblique, par Odélia Kammoun
Ultime rendez-vous de la semaine (mais pas que…) avec Odelia Kammoun
Tu Et voilà, c’est de nouveau Pessah ! En cette fête particulièrement essentielle du calendrier juif, on ne lit pas de paracha particulière, mais des petits morceaux de Torah… qui parlent tous d’une seule et même chose : l’obligation pour les Juifs de célébrer la libération de l’esclavage en Egypte jusqu’à la fin des temps, autrement dit la fête de Pessah. Au programme, transmission, pain azyme et sacrifices d’agneaux ! ”
Ce dessin est le dernier de la série entamée par Odélia il y a un an. Mais l‘histoire ne s’arrête pas là, on vous en dit plus très vite.
Et en attendant, toute la Team Tenoua vous souhaite Hag Pessah Sameah.
Cette semaine dans la parasha Metsora, on poursuit notre quête de l’impur… avec les menstruations. Parfaitement. Le mode pandémie est enclenché, avec isolation forcée, et interdiction de toucher quoique ce soit sous peine de le transformer instantanément en objet d’impureté à son tour. Ceci étant dit… n’est ce pas bien pratique, finalement ?
Cette semaine une grande question traverse la parasha “Être ou ne pas être” (pur): “Dans la parasha Chemini, on fait connaissance assez brutalement avec une nouvelle notion : la pureté. Le Temple vient d’être inauguré (cf. la semaine dernière), et les deux fils d’Aaron, Nadab et Abihou, s’empressent d’enflammer leurs encensoirs parfumés, apportant ainsi en offrande un feu considéré “impur”… ce qui leur vaut d’être immédiatement frappés par la foudre. Dur. Deux cousins les portent hors du camp, puis on enchaine vite fait bien fait sur l’énumération des animaux purs et impurs à la consommation, autrement dit sur les origines de la Cacheroute. Et voilà, “le sacré” est né.
Une paracha Tsav au rayon boucherie pour Odélia Kammoun : ” Cette semaine, c’est l’inauguration en grande pompe du temple portatif dont vous connaissez maintenant le moindre recoin, si vous avez bien suivi. Les célébrations semblent assez portées sur le sacrifice, voire tout ce qui est sang, intestins, foie, membres en tout genre, rognons, graisse. Vous l’aurez compris, cette affaire n’est pas très vegan friendly, surtout lorsque “Moïse pris (le sang du bélier immolé), qu’il appliqua sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur l’orteil de son pied droit” (Lévitique, 8:23)” Vive le temple !
Une parasha en mode Work in progress avec Odélia Kammoun: “Cette semaine on termine l’Exode, le 3ème livre de la Torah, alias Chemot. Sacrée étape.. surtout quand on se souvient où il a commencé. Une simple famille, celle issue des patriarches, s’installait en Egypte pour fuir la famine. Entre temps, les Hébreux sont devenus un peuple, ont été réduits en esclavage, se sont libérés, se sont retrouvés dans le désert, ont reçu la Torah et sont même allés jusqu’à construire un temple portatif de luxe, et ses accessoires. Ok, mais on fait quoi maintenant ? Alors, Moïse ?”
Cette semaine, Odélia Kammoun nous parle de celle qu’on recherche tous si souvent (l’inspiration): “Dans la parasha Vayekhel, le veau d’or est bel et bien derrière nous. On parle construction du temple et de tous les autres attributs divins en termes d’exécution réelle. La direction des travaux n’incombe pas à n’importe qui… sont nommés Bezalel “rempli d’un souffle divin, d’habileté, de jugement, de science, d’aptitude pour tous les arts”, Oholiab “aussi doué du don d’enseignement”, ainsi que “tous les hommes de talents à qui le Seigneur a dispensé industrie et intelligence” (Exode, 35-36). Et les artistes furent.”