Pouvez-vous nous décrire le paysage des arts graphiques en Israël aujourd’hui ?
C’est un paysage dynamique, avec beaucoup d’artistes de renommée internationale (on peut citer Ron Arad, Sigalit Landau, Michal Rovner, Gal Weinstein…) et d’artistes jeunes et émergents. Il existe aussi des galeries d’art intéressantes qui participent à de grandes foires d’art comme Dvir à Art Basel ou Sommer à la Frieze, et des institutions internationales qui ouvrent leur portes en Israël, comme le musée privé, basé à Stockholm, Magasin iii qui s’est installé récemment à Jaffa. Une scène vive et internationale!

Comment expliquez-vous la vivacité artistique israélienne ?
Je l’explique de la même manière que j’explique la vivacité des Start-Up israéliennes ou encore de la scène culinaire de ce pays si jeune. La mentalité israélienne de foncer et de créer, d’innover et de partager y joue un grand rôle. La situation géopolitique aussi bien sûr. Les artistes sont toujours poussés à réfléchir en dehors des sentiers battus. C’est ça la Start-Up Nation!

Israël attire-t-il aussi des artistes étrangers non- juifs ?
Tout à fait, grâce à des résidences d’artistes comme ArtPort, des programmes d’échanges avec les différentes écoles d’art ou encore grâce aux institutions et galeries qui invitent des artistes internationaux à exposer dans leurs lieux.