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Gideon Rubin à Herzlyia et les Trésors du ghetto de Venise au MAHJ

Si vous êtes lecteur assidu de Tenou’a, vous connaissez bien Gideon Rubin, un ar- tiste israélien vivant à Londres, reconnaissable à ses personnages sans visage, à la fois doux et saisissants. Nous lui devons notamment la Une du numéro hors-série publié à l’occasion de Yom HaShoah 2013 et les œuvres présentées en pages 22 et 51 de ce numéro.

Double actualité pour l’un de nos artistes favoris: une exposition et la publication de sa première monographie.

EXPOSITION
“MEMORY GOES AS FAR AS THIS MORNING”

au musée d’art contemporain de herzliya jusqu’au 15 août 2015

Cette exposition fait partie d’un ensemble de trois expositions proposé par le Musée de Herzliya et consacré à de jeunes artistes ayant bénéficié de résidences artistiques en Israël et à travers le monde. Dans le travail de Gideon Rubin, ces déplacements de Tel Aviv à Londres, de New York au sud de la Chine, ces résidences temporaires quoique jamais secondaires, s’expriment par imprégnations. Cette exposition se concentre sur ses résidences artistiques récentes à Tel Aviv (Bialik) et Shenzen (Da Wang Culture Highland) qui font appel à un même principe: l’utilisation de coupures de journaux et de magazines trouvés sur place pour mettre en lumière les mécanismes locaux de représentation.

Plus d’infos sur www.herzliyamuseum.co.il

LIVRE
GIDEON RUBIN (MONOGRAPHIE)

Art/books, disponible à partir du 6 juillet, 29,99 £ (environ 40 €)

C’est après avoir assisté aux attentats du 11-Septembre que Gideon Rubin tourne le dos à la peinture réaliste qu’il pratiquait jusqu’alors, pour créer ce qui deviendra sa signature: puisant dans des journaux, des albums de famille ou des magazines, il plonge dans ces images pour se les réapproprier et, tout en effaçant leurs visages, leur donner cet incroyable souffle de vie, ces expressions poignantes, susciter une émotion ambiguë, entre séduction, tendresse et terreur.

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