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JOYEUX NOËL

La naissance d’un enfant est toujours une source de bonheur, une promesse d’avenir, de possibles immenses et, le plus souvent, la démonstration la plus aboutie de l’amour humain. En célébrant chaque année le 25 décembre la naissance de Jésus dans l’allégresse, les Chrétiens magnifient cette joie terrestre en la transformant en espérance. La tradition a fait de cette fête celle de la famille, célébration intime de l’amour fraternel et de la chaleur humaine. Et même si, comme beaucoup, je peux m’insurger contre le côté mercantile de Noël, le visage ébloui des enfants recevant des cadeaux est tellement beau que cela devrait nous inciter à trouver le moyen de prolonger cet émerveillement tout au long de l’année.

Nous savons bien que les trois religions monothéistes plongent les racines de leur foi dans le même terreau fertile, celui de la Bible, et Jésus est né dans le monde juif. Mais nous ne célébrons pas les mêmes fêtes, même si cette année, Noël et Hanoukka seront concomitants.

Je n’ai pas à penser Noël, ni à donner mon point de vue sur cette fête, ni encore moins à imposer la façon que les Chrétiens ont de vivre leur ancrage dans leur temps et dans leur foi.

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  • Jean-Francois Bensahel
  • Pierre d’Ornellas

PENSER LE DIALOGUE

Tenou’a a rencontré l’archevêque Pierre d’Ornellas et Jean-François Bensahel, président de la synagogue de la rue Copernic (Union libérale israélite de France). Ensemble, ils dialoguent et œuvrent à rapprocher les deux communautés. Ils ont écrit Juifs et Chrétiens, frères à l’évidence, paru chez Odile Jacob, cinquante ans après Nostra Ætate, le texte qui définissait, en 1965, les nouvelles relations de l’Église catholique avec les religions non-chrétiennes.

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