La naissance d’un enfant est toujours une source de bonheur, une promesse d’avenir, de possibles immenses et, le plus souvent, la démonstration la plus aboutie de l’amour humain. En célébrant chaque année le 25 décembre la naissance de Jésus dans l’allégresse, les Chrétiens magnifient cette joie terrestre en la transformant en espérance. La tradition a fait de cette fête celle de la famille, célébration intime de l’amour fraternel et de la chaleur humaine. Et même si, comme beaucoup, je peux m’insurger contre le côté mercantile de Noël, le visage ébloui des enfants recevant des cadeaux est tellement beau que cela devrait nous inciter à trouver le moyen de prolonger cet émerveillement tout au long de l’année.
Nous savons bien que les trois religions monothéistes plongent les racines de leur foi dans le même terreau fertile, celui de la Bible, et Jésus est né dans le monde juif. Mais nous ne célébrons pas les mêmes fêtes, même si cette année, Noël et Hanoukka seront concomitants.
Je n’ai pas à penser Noël, ni à donner mon point de vue sur cette fête, ni encore moins à imposer la façon que les Chrétiens ont de vivre leur ancrage dans leur temps et dans leur foi.