Contenu réservé aux abonnés

Penser l’extériorité

© Willy Verginer, La Notte di San Lorenzo, 2019, Wood, Acrylic and Gold Leaf, 220x140x18 cm
Courtesy Zemack Contemporary Art, Tel Aviv

Je me promène dans les allées des dictionnaires, chemins forestiers où les mots plongent leurs racines dans les profondeurs d’une histoire voyageuse multiséculaire. Je rêve et flâne d’un mot à l’autre, d’une racine à l’autre, je les respire, les rapproche, les compare, les combine, les conjugue, les sépare, les oppose, les fraternise, les cousine aussi. S’ils vivent ensemble sur la même page, sans doute ne sont-ils pas si étrangers les uns avec les autres!
Ainsi Bar. Un des mots les plus célèbres de la langue hébraïque, grâce à cette cérémonie, la bar mitsva, encore au centre liturgique et festif de tous les courants du judaïsme, même si l’on peut rencontrer des variantes de ce rite d’initiation d’une communauté à l’autre. Un rituel dont le noyau reste la lecture d’un passage de la Torah et l’exposé sous forme de discours, drasha en hébreu, que prononce le ou la bar/ bat mitsva après la lecture ou lors du repas de fête donné à cette occasion1 .

LE FILS, LA FORÊT ET LE SANGLIER

Mais que signifie bar ?

Abonnez-vous pour lire cet article

S’abonner en ligne