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Quand un enfant refuse de faire sa bar mitsva

© Roee Rosen, Untitled, 2003 – Courtesy of the artist and Rosenfeld Gallery, Tel Aviv

Bar mitsva dans la joie, dit une célèbre chanson. Mais comme souvent derrière les images d’Épinal on distingue une réalité faite de nuances et il arrive que la joie ne soit pas au rendez-vous. En effet, ce moment de passage de la minorité à la majorité religieuse peut être source de révolte ou d’angoisse et entraîner le refus de la jeune fille ou du jeune garçon de « célébrer » sa bat ou bar mitsva.

La question qui se pose alors aux parents, enseignants et rabbins est celle de savoir s’il convient d’encourager énergiquement, d’obliger un jeune à « faire » sa bar mitsva ou si, au contraire, il vaut mieux laisser couler et ne pas insister outre mesure.

Les termes de cette question posent eux-mêmes deux questions. Celle de savoir ce que peut signifier « faire » ou « célébrer » sa bar mitsva et celle de l’existence ou non d’un fondement halakhique à la célébration d’une telle cérémonie.

Pour cela, il faut traduire le terme de bar mitsva et comprendre ce à quoi il correspond. Bar mitsva signifie en araméen « le fils du commandement » alors que bat mitsva désignera « la fille du commandement ».

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