
Historien de formation, Aurélien Cressely livre un premier roman « dédié à toutes les mémoires injustement disparues », Par-delà l’oubli. Il retrace le parcours de René Blum, frère de Léon, ayant été successivement critique de théâtre, directeur des spectacles du théâtre et des Ballets Russes de Monte-Carlo, puis des ballets de la principauté avant-guerre.
En 2015, la mairie de Paris inaugure la rue René Blum dans le quartier des Batignolles. Quelques années plus tard, Aurélien Cressely passe devant la plaque de la rue. Pourquoi le frère de Léon Blum est-il si méconnu du grand public ? Il décide de rendre hommage à cet homme aux actions biffées par la négligence de la mémoire collective française, et de rendre à la famille Blum l’aura artistique qui contribuait à sa joie de vivre.
René Blum est un enfant de la Belle Époque : il croit au travail et aux relations. Il côtoie le Tout-Paris grâce à l’entregent de son frère qui écrit dans La Revue Blanche des frères Natanson, puis s’intéresse tout particulièrement à la scène théâtrale française du début du siècle. Le théâtre a toujours été le baromètre culturel de la France. René Blum veut assister à la fabrique de la création artistique et bien que n’étant pas lui-même auteur, il est avide d’expérimentation culturelle.