Début juin, Barack Obama ouvrait officiellement le « mois des fiertés », un mois au cours desquels, un peu partout aux États-Unis et ailleurs, des millions de personnes marchent pour le respect des droits des homosexuels et transgenres. Alors que nous bouclions ce numéro de Tenou’a, la haine homophobe se déchaînait, culminant avec le massacre d’Orlando, en Floride, qui vit un terroriste se réclamant de Daesh assassiner, au nom de Dieu, quarante-neuf personnes dans un club gay.

Parce que la religion ne devrait pas être confisquée par les fondamentalistes, parce que l’homophobie ne peut pas être une « opinion », Tenou’a vous propose d’accéder librement à l’intégralité du numéro 160 consacré à l’homosexualité, à l’adresse https://is.gd/tenoua160.

Vous y lirez notamment :

Steven Greenberg, rabbin orthodoxe américain L’intégralité du problème de la sexualité homosexuelle naît dans les relations de domination entre les hommes et les femmes. En bref, l’homophobie n’est qu’une petite chambre dans le grand hôtel de la misogynie.

René Pfertzel, rabbin à la CJL-Lyon Il y a tant de lois dans la Torah écrite qui ne sont pas applicables à cause de circonstances historiques et sociales, que la lecture de ces deux versets du livre du Lévitique, interprétés comme une interdiction de l’homosexualité masculine, répond à une logique autre qu’un interdit biblique.

Serge Hefez, psychanalyste Derrière la question très crue de la sexualité, il faut du temps, souvent, aux parents, pour comprendre cette dimension : tout ça, ce sont des histoires d’amour. Lorsque ceci est compris, alors la question de la sexualité retourne où elle devrait se trouver : dans le secret de l’intimité du couple qui ne regarde personne d’autre.