Édito : Philtre d’amour
L’édito du rabbin Delphine Horvilleur
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L’édito du rabbin Delphine Horvilleur
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En hébreu biblique le verbe qui dit la relation sexuelle se dit yada’, identique au verbe « connaître » qui se dit aussi yada’. Célèbre « connaissance biblique » qui nous invite à penser que l’on ne peut comprendre la relation sexuelle sans une « théorie de la connaissance » et, inversement, qu’il est impossible de penser et comprendre notre « faculté de connaître » en dehors de la relation sexuelle.
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S’il est un texte, un seul, que tout le monde citera comme illustration de l’érotisme biblique, c’est Shir haShirim, le Cantique des Cantiques. Cette suite poétique amoureuse, conversation entre amants, occupe une place centrale dans la liturgie juive et est même lue chaque semaine dans la plu- part des communautés séfarades. Pour autant, ce texte n’est pas nécessairement bien connu et moins encore convenablement traduit. S’appuyant sur une traduction à laquelle il travaille actuellement, David Isaac Haziza propose une lecture approfondie et attentive du poème érotique le plus connu au monde.
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Dans la tradition juive, il n’est pas rare que l’étude du texte soit évoquée en termes romantiques voire érotiques. Il y a, entre le texte et celui qui s’y plonge, quelque chose de la séduction, du désir, du plaisir même. Le rabbin Américain Geoffrey Dennis nous entraîne dans les subtilités de cette relation amoureuse et charnelle, de ses conditions à ses implications.
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Parmi les nombreux clichés antisémites, on en trouve deux, contradictoires, qui touchent à la sexualité: les juifs seraient obsédés par le sexe ou, au contraire, ne manifesteraient pour la chose aucun intérêt. L’historien américain du judaïsme David Biale, auteur de Eros juif, revient sur l’histoire de ces clichés.
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Parmi les règles qui entourent les relations entre hommes et femmes et la possibilité de leur sexualité, on trouve la shmirat neguia, une appellation fourre-tout qui propose, en résumé, d’éviter tout contact physique avec les autres. Noémie Benchimol, femme juive moderne et orthodoxe, explore cette idée sans concession ni attendus.
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À trop vouloir valoriser la tsniout, la pudeur féminine et la vertu de la réserve en matière de relations hommes-femmes, ne risque-t-on pas de réduire l’autre, la femme en particulier, à un sexe et d’oublier l’essentiel, son humanité ?
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“Que nous est-il arrivé ?”, demande David Isaac Haziza, en constatant l’essor d’une image et d’un imaginaire du sexe forgés par la porno- graphie machinale, nouvelle culture de masse devenue un devoir banal et anonyme. Le sexe réduit à lui- même, c’est la fin du sexe, sa mort, s’inquiète-t-il.
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Lors de sa publication en 1965, le troisième roman de l’écrivain américain Philip Roth, fit grand bruit. Avec Portnoy et son complexe, l’auteur américain livrait un récit polémique et subversif, tant par ses descriptions sexuelles crues que par son personnage empêtré dans des obsessions sans fin. Pourtant, ce texte est aussi celui d’un regard tendre et subtil sur la société juive américaine d’alors. Pour Tenou’a, le psychanalyste Stéphane Habib se livre à un exercice littéraire inédit: nous relater un entretien fictif entre le Dr Else Babel, une jeune psychanalyste de son invention, qui porte la contradiction au Dr Spielvogel (le psychanalyste de Portnoy dans le roman).
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