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Ici et Là-bas

En France, en Israël, aux États-Unis

Il y a en France un rabbin gay. Dans ce numéro de Tenou’a, il témoigne de son parcours, ni revendiqué ni caché. Dans le monde entier, pendant très longtemps, les homosexuels n’avaient pas accès aux séminaires rabbiniques. Puis les plus progressistes de ces institutions les acceptèrent sous condition de ne pas révéler leur homosexualité. La doctrine du « Don’t ask, don’t tell » (« Ne posez pas de questions, n’en dites rien ») est désormais dépassée : les séminaires progressistes acceptent dans leurs effectifs les candidats homosexuels et il existe même, aux États-Unis, des synagogues LGBT.

Pour autant, une grande partie du judaïsme n’accepte toujours pas l’homosexualité ouverte et nombre de communautés, y compris parmi les courants les plus progressistes du judaïsme, préfèrent ignorer la question et faire comme si elles n’étaient pas concernées. Des mouvements militants se sont créés pour agir au sein du judaïsme institutionnel et orienter les juifs gays qui ne veulent pas renoncer à leur judéité.

En Israël, la situation n’est pas plus simple : le pays est à la fois le lieu où s’exprime le plus fort un conservatisme juif parfois violent envers l’homosexualité et l’un des lieux touristiques les plus prisés par les gays du monde entier.

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