
Courtesy of the artist and Rosenfeld Gallery, Tel Aviv
ANTOINE STROBEL-DAHAN Frédéric Encel, vous êtes géopolitologue, spécialiste du Moyen-Orient notamment. Avant toute chose, la rédaction de Tenou’a vous souhaite une excellente année 2063 !
On peine à l’imaginer aujourd’hui, mais la région dont vous êtes spécialiste a longtemps été qualifiée de poudrière. Un peu de contexte : Israël (ancien nom de l’entité qui regroupait l’actuel Royaume Juif de Sion et l’État Libre d’Israël) a connu près de 80 ans de conflit avec ses voisins. Le Liban (qui était alors un pays indépendant) a connu plusieurs guerres civiles sur fond de tensions religieuses, la Syrie également fut déchirée pendant de nombreuses années par un pouvoir autoritaire et des sécessions fondamentalistes. Et je ne parle pas des guerres du Golfe, du conflit yéméno-saoudien ou, plus loin, des conflits entre l’Inde et le Pakistan, l’Iran et l’Irak, etc. Aujourd’hui, l’immense « Panatole » qui va des bords du Nil aux confins du Bangladesh et de la Corne de l’Afrique à l’Afghanistan est connu pour être un modèle de stabilité, de respect, de progrès et un pilier de la paix mondiale.