Contenu réservé aux abonnés

Ma BM, ma BMEUUU, ca voulait dire…

© Nitzan Mintz & Dede Bandaid, The pressure of Prayers – www.nitzanmintz.comwww.dedebandaid.com

« À MON ÉPOQUE, LA FÊTE DE BAR MITSVA, c’était quelques verres de vodka chez le rabbin, on offrait une orange au bar mitsva et puis c’est tout! », me racontait mon père, se souvenant de son enfance polonaise à Lublin et de son passage dans le monde des adultes juifs en 1938. À son époque aussi, pas de bat mitsva, pas d’oranges pour les filles…

J’ai fait la mienne en 1973 à la synagogue parisienne de la rue de Montevideo, peu avant le départ pour Jérusalem de son extraordinaire rabbin, Jean Schwartz. Je n’étais (déjà…) pas un exemple de fervente piété, le Talmud Torah m’ennuyait prodigieusement, j’y « brillais par mon absence » comme le notait dans mon carnet de correspondance mon facétieux professeur, Monsieur Droumachkine, dont l’imposante barbe rousse m’impressionnait terriblement et qui me surnommait affectueusement « Haham de Ma Nishtana ».

J’ai conservé amoureusement la K7 audio de mes répétitions de la parasha (ne me demandez pas laquelle, je ne suis pas du genre à se souvenir de la parasha de sa bar mitsva) chez l’un des plus grands hazan qu’il m’ait été donné de connaître, Monsieur Karvaly.

Abonnez-vous pour lire cet article

S’abonner en ligne