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Une histoire de Cohn

Je m’appelle Stéphanie, j’ai 44 ans et suis fan de houmous. Mais pas que! Je suis aussi passionnée par mes origines juives (et Barbra Streisand…). Je suis donc partie à la recherche de mon arrière-grand-père, Bernard Collin (enfin ça, c’est sa fausse identité) : ce que je voulais c’était résoudre un mystère familial en utilisant mon ADN.

© Noa Yekutieli, No One Would Say It Out Loud, 2016 – Photo : © Avraham Hay – www.noayekutieli.com

Depuis quelques années, on peut, sans se ruiner, faire analyser son ADN pour faire des recherches généalogiques. Mais voilà, en France, ce n’est pas (encore) autorisé. Plusieurs sociétés américaines envoient leurs kits dans l’Hexagone: FTDNA et 23 &Me. J’ai choisi FTDNA car elle a la plus grosse base de clients d’origine juive. 89 € (+ 20 € de frais de port) et me voilà lancée sur la piste de grand-papy !

Juillet 2017: je reçois enfin mon kit de prélèvement envoyé par FTDNA (Family Tree DNA): une petite enveloppe marron contenant deux petits tubes remplis d’un liquide (et d’un petit coton-tige chacun). Fébrile, je lis la notice d’utilisation avec une légère angoisse (elle est tout en anglais)… Hmmm OK, faire ça la bouche propre, au réveil… Bon, j’attendrai le lendemain pour me frotter l’intérieur des joues pendant deux minutes. L’enveloppe retournée chez FTDNA, je consulte régulièrement leur site pour voir si mon petit paquet est bien arrivé au Texas (localisation des laboratoires de FTDNA).

“VOS RÉSULTATS SONT DISPONIBLES”

30 jours plus tard, je suis à Berlin et sirote une bière en compagnie d’amis quand je reçois le mail tant attendu: « Vos résultats sont disponibles, connectez-vous sur FTDNA ».

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