
pigment and wax on canvas 140 x 150 cm
Courtesy Zemack Gallery, Tel Aviv
Tenou’a À l’OPEJ, vous recevez des adolescents en détresse. Que se dit-il dans le cabinet d’une psy d’ados de l’OPEJ, pourquoi ceux qu’elle reçoit choisissent-ils de pousser cette porte…
Sarah Abitbol En général, ce qui pousse ces ados à passer la porte de mon cabinet, c’est un croisement de rencontres difficiles avec leurs pairs et de difficultés avec les parents. Ce sont des histoires de lien social. D’un côté il y a l’amitié, les relations avec les autres qui deviennent le « tout » de leur vie. Ce sont des histoires de passion, de cœur brisé, de jalousie, de rivalité, de sentiments de trahison, et rien d’autre n’existe. D’un autre côté il y a ceux qui n’arrivent pas à être en lien avec les autres et se retrouvent plongés dans le virtuel.
Johan Zittoun Quand un adolescent pousse la porte du cabinet de psy, il faut bien entendre que, déjà, il fait le choix de pousser cette porte, c’est lui qui exerce sa liberté. Donc le point de départ, c’est lui, il « vient vers », il pourrait ne pas y aller.