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Vodka ou Boukha?

© Dana Zaltzman, Figs, 2017, 20×30 – Courtesy Zemack Contemporary Art, Tel Aviv

DIS-MOI CE QUE TU BOIS ET JE TE DIRAIS QUEL JUIF TU ES !

Conformément à la tradition qui oppose de manière ancestrale, de la synagogue jusqu’en cuisine, les Sépharades aux Ashkénazes, l’alcool ne saurait être exclu de la bataille.
Friture ou vapeur ? Boulettes ou pot-au-feu ? Riz ou pommes de terre ? Roger Hanin ou Sigmund Freud ? Harissa ou Cornichons ? Kasher ou bling-bling ? Youyou ou Silence ? Kiffe ou seum ?

Autant de questions qui, outre l’origine géographique de notre judéité, tentent de répondre encore et toujours à la question ultime de notre définition en tant que juif et de notre authenticité à l’être, comme à le devenir dans le respect des traditions et de la transmission.

Or, avec cette question « Vodka ou boukha ? » il s’agit ici, d’alcool dans le sang, offrant une interrogation cruciale, pour poursuivre la vérification de nos différences.

La vodka (du polonais: wódka, russe: водка) est une boisson alcoolisée incolore titrant environ 40 degrés. L’origine de cette eau-de-vie se situe en Russie ou en Pologne. Elle est traditionnellement produite à partir de céréales (seigle, blé) et de pommes de terre, mais d’autres produits agricoles peuvent être utilisés, comme la betterave (mélasse) et les fruits (pommes, prunes).

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