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Frédéric Brenner: Zerheilt

Portfolio

© Frédéric Brenner – Howard Greenberg Gallery

Près de vingt ans après son monumental Diaspora et sept ans après This Place, le photographe français Frédéric Brenner poursuit son exploration des identités juives, leur évolution et leurs dissonances avec Zerheilt – Healed to Pieces: trois ans d’immersion dans Berlin et sa mosaïque juive viennent de donner naissance à un livre puissant et une exposition au Musée juif de Berlin. Rencontre dans la capitale allemande, où il s’est installé en 2016.

Entretien avec Frédéric Brenner
PAR BRIGITTE SION

Il y a 20 ans, vous terminiez votre projet Diaspora avec des photos d’Europe, notamment de Berlin. Aujourd’hui, votre projet Zerheilt est entièrement consacré à Berlin. Qu’est-ce qui a changé en 20 ans ?

Il y a 20 ans, Berlin faisait partie de sept villes phares de la culture juive européenne dans le cadre de mon projet Diaspora. Mon hypothèse de travail s’inscrivait dans la diversité des façons d’être juif dans le monde.

En 2016, j’ai été invité par l’Institut d’études avancées de Berlin pour une résidence d’artiste. J’ai accepté à contrecœur. J’ai été élevé avec l’injonction paternelle : « On ne va pas en Allemagne, on ne parle pas allemand, on n’achète pas allemand ».

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