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PAROKHET : VISIBLES ET INVISIBLES

Dans chaque numéro de Tenou’a, le rabbin Delphine Horvilleur et le designer Élie Papiernik se réunissent autour d’un invité pour discuter et concrétiser un objet intellectuel ou un concept biblique. Pour cet exercice, nous nous inspirons à la fois de la havrouta – ce mode d’étude à plusieurs traditionnel du judaïsme, de la technique du pilpoul – gymnastique contradictoire des intellects qui permet d’élargir au maximum les champs de la réflexion talmudique, et de la méthode du brainstorming, en vertu de laquelle il n’y a pas de mauvaises idées a priori, et la créativité est encouragée par l’étude intéressée de toutes les pistes, aussi impertinentes soient-elles.

Lorsque débute un atelier, chacun a des pistes, des textes, des idées, chacun s’est imaginé où cela pourrait conduire et pourtant, à chaque fois, le résultat est autre, nouveau, loin, très loin de ce que nous avions anticipé. Pour cet atelier, Tenou’a se penche sur la Parokhet, ce rideau hérité du Temple de Jérusalem qui couvre l’Aaron haKodesh, l’Arche sainte dans laquelle sont entreposés les rouleaux de la Torah dans toutes les synagogues du monde.

L’espace le plus sacré du Temple, nommé « la Tente d’assignation » était composé de deux lieux distincts.

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