
Courtesy Mika Gallery, Tel Aviv
Brigitte SION Dans vos fonctions précédentes, comme directrice du programme Lamorim, soutenu par l’État d’Israël et par des fondations philanthropiques françaises et européennes, vous avez développé des outils et des plateformes numériques pour permettre aux écoles juives françaises d’être plus performantes. Pouvez-vous nous donner un exemple ?
Dvorah SERRAO Histoire-j.com est un parcours éducatif numérique, développé avec Tralalere, et qui est aligné sur les programmes de l’Éducation nationale, c’est-à-dire que l’histoire des Juifs de France est intégrée à l’histoire de France. Pour chaque période, nous nous posons les questions suivantes : Où étaient les Juifs ? Que faisaient-ils ? Quel était leur statut ? Comment ont-ils contribué concrètement à l’histoire de France ? Nous devons enseigner ainsi l’histoire du peuple juif pour ancrer cette identité chez nos élèves. Nous travaillons en partenariat notamment avec le Mahj, la Bibliothèque nationale d’Israël et la Bibliothèque de l’Alliance, et cette plateforme est accessible aux enseignants.
BS Maintenant, vous repensez la mission de l’AIU…
DS Je suis venue avec des questions : qui sommes-nous ? Que signifie le « U » de AIU (N.B. Alliance israélite universelle) ?