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Y’a que les routes qui sont belles

  © Nirit Takele, Looking towards Mount Israel, 2018, acrylic on canvas, 100 x 100 cm – www.nirittakele.com

Tous ceux qui me connaissent le savent et je ne m’apprête à révéler aucun scoop : j’ai une idole. J’en conviens, cet élan est problématique pour un rabbin qui ne cesse d’enseigner le refus de l’idolâtrie, la méfiance à l’égard de tout ce qui, dans la vie, nous fait prendre une partie pour un tout, un point de vue pour une vérité absolue.

Pourtant je ne cherche pas à m’en cacher : je voue un de ces « cultes » qui fait de moi une fan. Pour m’en justifier un peu, je m’abrite derrière la masse de ceux qui partagent cette dévotion, toutes celles et ceux qui partagent ma condition. C’est que mon idole, voyez-vous, est commune à bon nombre de mes proches. Elle est d’ailleurs partagée par une bonne partie de l’équipe Tenou’a (avec une mention spéciale pour l’ami Laurent S.) Au classement annuel des idolâtries nationales, la mienne arrive d’ailleurs systématiquement en première place. Elle se nomme Jean-Jacques Goldman.

Fan de Jean-Jacques Goldman depuis si longtemps, j’ai pris l’habitude secrète (qui ne le sera plus tant que cela à partir de maintenant…) de glisser régulièrement des paroles de ses chansons au cœur de mes sermons rabbiniques aux moments les plus improbables et de tenter ainsi de détecter dans l’auditoire celles et ceux qui partagent ma fantaisie musicale.

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  • Odelia Kammoun

Le Lab La parasha d’Odélia – 11

En quelques semaines, notre rendez-vous dessiné avec Odélia Kammoun est devenu un incontournable. Cette fois, Odélia nous alerte sur le destin de Moïse: « Je ne sais pas si vous étiez au courant, mais dans la parasha Houkat, on comprend que la raison officielle pour laquelle Moise n’est pas entré en terre promise avec tout le reste du peuple, est parce qu’il a frappé le rocher au lieu de lui parler pour en faire sortir de l’eau… »